Chers pilotes,
Les efforts de la Grande-Bretagne pour repousser la Luftwaffe allemande durant la Bataille d'Angleterre ont joué un rôle capital dans le dénouement de la Seconde Guerre mondiale. Sans la persévérance des pilotes de la RAF, les engagements sur les champs de bataille européens auraient pu prendre une toute autre tournure.
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« Jamais tant de gens n'ont dû autant à si peu. » Lorsque le premier ministre britannique Winston Churchill prononce ces mots, le 20 août 1940, le pire est malheureusement encore à venir pour son pays déchiré par la guerre. La Bataille d'Angleterre, à laquelle il fait allusion, est toujours en cours et elle va se poursuivre pour deux mois encore avant qu'elle ne soit considérée comme gagnée.
La Bataille d'Angleterre est notable pour un certain nombre de raisons. Il s'agit de la première défaite majeure des forces allemandes et elle amorce leur déclin final. C'est une bataille majeure au cours de laquelle une force largement en sous-nombre est parvenue à triompher en dépit de tout. Par ailleurs, il s'agit de la première bataille de l'histoire à se jouer uniquement dans les airs.
La Seconde Guerre mondiale commence officiellement avec l'invasion de la Pologne par l'Allemagne en septembre 1939. L'utilisation en symbiose de l'infanterie, des blindés et des attaques aériennes, plus connue sous le nom de Blitzkrieg, décime les défenses traditionnelles. Forte de son succès en Pologne, l'Allemagne foudroie le Danemark et la Norvège, avant de s'attaquer à la Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg et à la France. Les défenseurs alliés combattent très bravement, mais ils sont repoussés jusqu'à Dunkerque, où une opération ambitieuse fait intervenir 800 petits vaisseaux à rames, civils pour la plupart, qui évacuent le gros des forces vers le Royaume-Uni.
Le 18 juin, les dernières troupes britanniques quittent la France, et l'Allemagne commence à préparer l'invasion de la Grande-Bretagne. La Grande-Bretagne étant une île, les allemands se heurtent à un nouveau défi : la Manche. Les généraux allemands réalisent rapidement que le contrôle de la Manche va s'avérer vital à leur succès en Grande-Bretagne. Ils lancent alors l'opération Lion de Mer : une attaque aérienne soutenue visant les navires de transport britanniques et les défenses côtières du sud de la Grande-Bretagne. La balance penche alors largement en faveur de l'Allemagne, dont les forces aériennes comptent 2 600 bombardiers et chasseurs, tandis que la RAF ne se compose que de 640 chasseurs opérationnels.
D'après les archives britanniques, la bataille dure du 10 juillet au 31 août 1940. C'est à cette époque que les bombardements quotidiens les plus intenses ont lieu. Le 13 août au petit matin, l'Allemagne lance l'opération Attaque de l'Aigle, qui consiste en un assaut sur les aérodromes côtiers de la RAF. La première vague se montre inefficace, et le 24 août, la Luftwaffe décide de mettre les bouchées doubles en envoyant un nombre de bombardiers encore plus important, escortés par les terribles chasseurs Messerschmitt. Ces attaques ont pour but de désorganiser le commandement de la RAF et d'infliger de lourds dégâts à la flotte aérienne. Mais lorsque cette stratégie n'apporte pas les résultats escomptés non plus, les allemands décident de changer de tactique une fois de plus, et prennent pour cible directement les villes et les villages.
Cette dernière phase commence le 7 septembre et va durer jusqu'à la fin du mois d'octobre, avant d'être remplacée en douceur par le Blitz : le bombardement continu de cibles civiles à Londres et dans d'autres villes principales. Ceci a comme conséquence de mettre la population civile au centre d'une autre opération d'envergure : l'évacuation massive des enfants vers les campagnes.
Alors qu'octobre tire à sa fin, les allemands se rendent comptent que la RAF oppose une résistance plus farouche que prévu, et étant donné que la Russie s'impose de plus en plus comme la cible prioritaire, l'opération Lion de Mer est interrompue indéfiniment. Toutefois, des bombardements intermittents continuent de frapper la Grande-Bretagne pour une grande partie de la guerre.
En plus de leur incroyable bravoure, le succès des britanniques se fonde sur deux éléments : la supériorité des avions britanniques, surtout le Spitfire, et l'inconstance stratégique des généraux de la Luftwaffe. Même si les avions allemands sont trois fois plus nombreux que les britanniques, ils n'utilisent pas leur supériorité numérique. Ils changent constamment de cible : d'abord des cibles militaires, puis industrielles, et enfin, civiles. En outre, ils ne concentrent pas leurs efforts suffisamment longtemps sur la même région afin d'infliger des dégâts irréparables.
Il est également important de noter que cette bataille n'aurait pas pu être gagnée par les britanniques sans l'aide de centaines de pilotes internationaux qui ont répondu à l'appel et sont venus défendre la Grande-Bretagne contre l'ennemi. Près de 20 % des pilotes de la RAF ne sont pas des britanniques. On trouve dans leurs rangs un grand nombre de polonais, de néo-zélandais, de canadiens, de tchécoslovaques, d'irlandais, d'australiens, de belges, de sud-africains, de français, d'américains, ainsi qu'un ressortissant de Jamaïque, un autre de Palestine mandataire et un dernier de Rhodésie du sud (actuel Zimbabwe). Parmi les centaines de pilotes de chasseurs alliés qui perdent la vie dans les 15 semaines de combat, environ un tiers ne sont pas des ressortissants britanniques.
Repousser les allemands permet à la Grande-Bretagne de reconstruire ses forces militaires et de servir de bastion allié tout au long de la guerre. Grâce à leur victoire dans la Bataille d'Angleterre, les alliés peuvent rallier leurs troupes sur le sol britannique et commencer la préparation de la célèbre Opération Overlord, qui culmine avec la libération de l'Europe entière.
Pilotes, souvenez-vous de ces quelques braves auxquels nous devons tant !