Pilotes,
Aujourd'hui, nous fêtons l'anniversaire de la « bataille de la mer des Philippines » avec de superbes bonus et une leçon d'histoire sympathique pour tous les testeurs de World of Warplanes.
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Après Pearl Harbour en décembre 1941, les États-Unis affrontèrent le Japon dans le Pacifique pour le contrôle des îles de cet océan et des territoires d'Asie de l'Est. Après avoir chassé les Japonais des archipels situés autour de la Papouasie Nouvelle-Guinée au début de l'année 1944, les chefs militaires américains se concentrèrent sur le nord des îles Mariannes. Ils pensaient que cet archipel, situé environ 2 400 km au sud de Tokyo, était un emplacement stratégique car il permettrait de lancer des attaques longue distance à l'aide de bombardiers américains B-29 contre le territoire japonais. Ils envoyèrent la 5e Flotte américaine, constituée de 15 porte-avions, 7 cuirassés, 79 navires divers, 28 sous-marins et plus de 900 avions de combat (pour la plupart des F6F Hellcats). L'offensive devait atteindre Saipan, la capitale des îles Mariannes, le 15 juin 1944.
Au même moment, la marine japonaise rassemblait ses navires et ses avions dans la région des Philippines afin de se préparer pour une vicieuse contre-attaque qui mettrait une fois pour toutes un terme à la domination maritime américaine. Comme la plupart des victoires américaines étaient des batailles amphibies, les Japonais pensaient qu'il suffirait de bloquer les Américains en mer pour limiter leur possibilité d'envoyer des troupes sur la terre ferme et éliminer ainsi l'essentiel de la menace. Convaincus qu'ils tenaient là une stratégie gagnante, ils assemblèrent une large flotte constituée de 9 porte-avions, de 43 navires plus petits ainsi que de 681 chasseurs légers embarqués (principalement des A6M Zero) et allèrent à la rencontre des Américains le 16 juin pour une dernière bataille décisive sur mer et dans les airs.
Les deux adversaires envoyèrent leurs aviations respectives, qui s'affrontèrent dans un combat dantesque au-dessus des îles de Guam et de Rota. Cependant, le choc des titans tant attendu s'avéra être un massacre grotesque aux proportions épiques. Débordée et sans réel soutien de ses propres navires, la flotte aérienne japonaise fut décimée par les Hellcats, plus performants, et les tirs de DCA lourde des navires américains. Les trois-quarts environ de leurs A6M embarqués furent détruits durant la première vague de cette brutale offensive. L'essentiel de la centaine d'avions restants fut dominé et réduit en pièces par les F6F Hellcats, plus rapides, maniables et dotés d'un meilleur blindage, qui ne subirent pour leur part que 29 pertes. Les pilotes américains surnommèrent cette bataille « le grand tir au pigeon des Mariannes », avec les avions japonais dans le rôle des pigeons.
En conséquence, cette grande bataille maritime prit fin avant d'avoir vraiment commencé, sur une victoire décisive pour les Américains. Le jour-même, les États-Unis profitèrent de leur avantage et coulèrent deux porte-avions japonais à l'aide de leurs sous-marins. Le jour suivant, les États-Unis parvinrent à rattraper le reste de la flotte japonaise en haute mer et l'attaquèrent avec 200 avions, endommageant plusieurs navires dont le porte-avion « Hiyo ». Au final, les Japonais n'avaient plus que 35 avions sur les centaines qu'ils avaient embarqués pour l'opération.
La bataille de la mer des Philippines sonna le glas de la flotte maritime japonaise. À cause d'une pénurie d'unités aériennes, elle ne fut plus en mesure de lancer d'opérations à grande échelle pour lutter contre son rival américain et ne se remit jamais de cette perte.
Il est temps de prendre la voie des airs pour recréer votre propre tir aux pigeons, pilotes !